((Traduction automatisée par Reuters, veuillez consulter la clause de non-responsabilité https://bit.ly/rtrsauto)) par Alexander Marrow
Après presque deux ans de négociations, un accord visant à diviser les actifs du géant technologique russe Yandex YNDX.O a été conclu cette semaine, la plupart des activités génératrices de revenus restant en Russie et l'ancien directeur général Arkady Volozh revenant pour diriger un nouveau groupe axé sur l'IA à l'étranger.
La société néerlandaise Nebius, fondée par Volozh et basée à Amsterdam, espère exploiter le besoin croissant d'infrastructures qui sous-tend les ambitions mondiales en matière d'IA, tandis que Yandex développera ses services existants de manière indépendante en Russie.
Voici ce que nous savons sur Volozh et les entreprises:
ARKADY VOLOZH
Autrefois coqueluche de la scène Internet russe, M. Volozh a cofondé Yandex en 1997, au moment du boom mondial des dotcoms, créant ainsi une entreprise qui allait dominer le marché russe de la recherche en ligne, s'introduire avec succès sur le Nasdaq et atteindre à un moment donné une capitalisation boursière d'environ 30 milliards de dollars.
Lorsque le mathématicien Volozh et le géophysicien Ilya Segalovich ont lancé Yandex, l'entreprise avait un chiffre d'affaires inférieur à 100 000 dollars.
Volozh a quitté la Russie en 2014 et s'est installé en Israël, reconnaissant que certains services, tels que les voitures autonomes, pourraient être mieux développés à l'étranger.
Après 25 ans en tant que directeur général de Yandex, il a démissionné en juin 2022 après avoir été sanctionné par l'Union européenne à la suite de l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Ces sanctions ont été levées en mars 2024.
Il a été critiqué pour ne pas s'être exprimé plus tôt et plus vigoureusement contre les actions de la Russie en Ukraine. En août 2023, il a condamné l'invasion en la qualifiant de "barbare" et s'est décrit comme un "entrepreneur technologique israélien né au Kazakhstan".
Sa critique de la guerre lui a valu un rappel à l'ordre personnel de la part du président Vladimir Poutine, une plus grande menace pour sa sécurité et le risque de voir l'accord de partage de 5,4 milliards de dollars dérailler.
GROUPE NEBIUS
Mardi, M. Volozh a dévoilé Nebius Group, qui, espère-t-il, deviendra un fournisseur européen de premier plan d'infrastructures et de services aux développeurs d'IA du monde entier.
L'entreprise compte plus de 1 000 ingénieurs spécialisés dans l'IA et expérimentés dans la construction d'infrastructures d'IA, ainsi qu'un centre de données en Finlande. Elle prévoit de construire des centaines de mégawatts de capacité pour servir les clients qui développent des solutions d'IA.
Le groupe comprend également le partenaire de données Toloka AI, l'entreprise de technologie éducative TripleTen et l'unité de conduite autonome Avride, basée à Austin, au Texas. Pour ces entreprises, Nebius pourrait rechercher des investissements externes.
Nebius dispose d'une trésorerie totale d'environ 2,5 milliards de dollars et n'a pas de dette, suite à la scission d'avec Yandex. Elle reprend également la cotation de Yandex au Nasdaq
YNDX.O et espère que les transactions y reprendront dans le courant de l'année. ) "Au cours des six à neuf prochains mois, nous pensons que Nebius peut atteindre un chiffre d'affaires annuel récurrent (ARR d'environ 200 millions de dollars", a déclaré Nebius.
YANDEX EN RUSSIE
Yandex appartient désormais à un consortium d'investisseurs russes, ce qui permet au Kremlin de contrôler plus que jamais l'espace internet russe.
Yandex a été racheté par un consortium composé de cadres supérieurs de Yandex Russie, d'un fonds contrôlé par la compagnie pétrolière Lukoil LKOH.MM et de trois autres sociétés appartenant aux hommes d'affaires Alexander Chachava, Pavel Prass et Alexander Ryazanov.
Les nouveaux propriétaires ont acquis Yandex avec une forte décote, grâce à la pression exercée par Moscou sur les fonds des entreprises étrangères qui se retirent.
Souvent surnommé le "Google russe", Yandex est devenu le principal acteur de la publicité en ligne en Russie et a développé d'autres services, notamment le covoiturage, la livraison de repas, le commerce électronique, l'informatique dématérialisée et l'intelligence artificielle.
Certains services de Yandex sont disponibles sur d'autres marchés, mais il reste à voir dans quelle mesure l'entreprise pourra s'étendre à l'international, compte tenu du statut de paria de la Russie à l'Ouest.
Les transactions sur Yandex en Russie sous le nouveau ticker YDEX débuteront le 24 juillet.
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